Queen Kong

Queen Kong

Une adolescente nous parle sans détour de sexe, de la découverte de son corps et des manières d’en jouir, elle nous parle aussi du regard qui pèse sur ce corps, des injonctions qui lui sont faites, de l’emprise dont il est l’objet. Parce qu’il est féminin. C’est la voix d’une jeune fille en colère, harcelée sur les réseaux sociaux par le groupe dont elle fait partie, parce que trop libre, trop différente, trop hors des clous que la société enfonce dans la chair des filles. Elle dynamite les codes, et décide de suivre ce qui bat en elle, quel que soit le prix à payer. En écho à son combat, un autre se mène dans les collines au-dessus de son bled avec l’occupation d’une zone à défendre (ZAD)…

QUEEN KONG s’adresse à toutes celles et tous ceux qui n’arrivent pas à rentrer dans le costard que la société leur impose (trop serré ou trop grand…), à toutes celles et ceux qui rêvent en secret de changer de costard, de peau, de sexe, de coeur, qui voudraient se libérer des injonctions, à toutes celles et ceux qui n’arrivent pas à voir où à comprendre que le vieux monde est fini et que c’est tant mieux, à toutes celles et tous ceux qui ont besoin d’un petit coup de pouce pour les aider à questionner, à discuter, à disputer, à déconstruire pour que dans la rencontre de l’autre, on trouve plus de respect, plus de joie, plus d’écoute et de liberté.

Mise en scène et adaptation : Géraldine Pochon
D’après le roman d’Hélène Vignal

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