« De Chair et d’Acier », conte visuel circassien, raconte une quête de liberté dans un univers mêlant cirque forain et cirque contemporain, et met à l’honneur les arts du boniment, autour d’un décor qui habille l’espace public. On vous raconte :
Il y a l’endroit, et… il y a l’envers… D’abord l’endroit, deux artistes de cirque mis en cage pour divertir le public, une grue et son machiniste, sombres gardiens surveillant l’attraction foraine. Puis l’envers, la fuite, l’évasion, la quête de liberté des deux prisonniers qui, dès la fin du spectacle, tentent, par tous les moyens, d’échapper au contrôle de leur geôlier de chair et d’acier.
« Une grue qui bouge, s’articule, se déploie au gré des envies d’un gardien. Ce sombre personnage et sa marionnette d’acier vous invitent à découvrir son « attraction ».
Au fond d’une cage, ses deux « spécimens » enchaînent prouesses acrobatiques et délicates manipulations pour divertir le public. Captifs, insouciants, ils n’ont jamais franchi les barreaux qui les entourent, restant aveugle du monde extérieur.
Jusqu’au jour où… C’est la prise de conscience…
Qu’est ce qu’il y a dehors ? Pourquoi devrais-je vivre dans cette cage ? Pourquoi suivre les ordres ?
Dès lors, leur éveil spirituel n’aura de cesse de s’accroître, bousculant l’autorité des geôliers, et les entraînant dans une véritable quête de liberté. »
Simple spectateur dans un premier temps, le public devient témoin puis complice de l’affranchissement des deux prisonniers.